OXYBUTYNINE ACCORD 5 mg, comprimé sécable, boîte de 60
Dernière révision : 19/04/2024
Taux de TVA : 2.1%
Prix de vente : 2,94 €
Taux remboursement SS : 30%
Base remboursement SS : 2,94 €
Laboratoire exploitant : ACCORD HEALTHCARE FRANCE
Adultes
Traitement de l'incontinence urinaire, de l'impériosité et de la pollakiurie en cas d'hyperactivité de la vessie, secondaire à une vessie neurogène (hyperréflexie du détrusor) ou une hyperactivité idiopathique du détrusor.
Population pédiatrique
Le chlorhydrate d'oxybutynine est indiqué chez les enfants de plus de 5 ans en cas :
· d'incontinence urinaire, d'impériosité et de pollakiurie, dues à une hyperactivité de la vessie secondaire à une vessie hyperactive idiopathique ou une atteinte vésicale neurogène (hyperactivité du détrusor) ;
· d'énurésie nocturne associée à une hyperactivité du détrusor, en association à un traitement non médicamenteuse, en cas d'échec des autres traitements.
· Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Liste des excipients.
· Myasthénie grave.
· Glaucome à angle fermé ou chambre antérieure peu profonde.
· Obstruction gastro-intestinale fonctionnelle ou organique y compris sténose pylorique, iléus paralytique et atonie intestinale.
· Patients ayant subi une iléostomie, une colostomie, ou présentant une colectasie ou une rectocolite hémorragique grave.
· Patients souffrant d'une obstruction de l'écoulement de la vessie pouvant accélérer la rétention urinaire ou l'hypertrophie de la prostate.
· Miction nocturne fréquente causée par une maladie cardiaque ou rénale.
Personnes âgées
· Le chlorhydrate d'oxybutynine doit être utilisé avec prudence chez les sujets âgés ou les enfants faibles, qui peuvent se révéler plus sensibles aux effets de l'oxybutynine, et chez les patients atteints de neuropathie autonome (telle que ceux souffrant de la maladie de Parkinson), d'insuffisance hépatique ou rénale, d'hernie hiatale ou d'autres troubles de la motilité gastro-intestinale graves (voir aussi rubrique Contre-indications).
· Les anticholinergiques doivent être utilisés avec précaution chez les patients âgés en raison du risque d'insuffisance cognitive.
Affections gastro-intestinales
· Les médicaments anticholinergiques peuvent réduire la motilité gastro-intestinale et doivent être utilisés avec prudence chez les patients atteints de troubles gastro-intestinaux obstructifs, d'atonie intestinale et de rectocolite hémorragique.
· Le chlorhydrate d'oxybutynine peut aggraver la tachycardie (et donc les symptômes d'hyperthyroïdie, d'insuffisance cardiaque congestive, d'arythmie cardiaque, de cardiopathie coronarienne et d'hypertension), les troubles cognitifs et les symptômes d'hypertrophie prostatique.
Système nerveux
· Des effets anticholinergiques sur le SNC (par ex., hallucinations, agitation, confusion, somnolence) ont été rapportés ; une surveillance est recommandée en particulier dans les premiers mois après l'instauration du traitement ou après une augmentation de la dose ; il convient d'envisager d'interrompre le traitement ou de réduire la dose en cas d'apparition d'effets anticholinergiques sur le SNC.
Troubles oculaires
· L'oxybutynine pouvant provoquer un glaucome à angle fermé, il doit être conseillé aux patients de contacter immédiatement un médecin s'ils remarquent une perte soudaine d'acuité visuelle ou une douleur oculaire.
Infections
· En cas d'infection des voies urinaires pendant le traitement par oxybutynine, un traitement antibactérien approprié devra être mis en place.
· L'oxybutynine peut réduire les sécrétions salivaires pouvant entraîner des caries dentaires, une parodontose ou une candidose buccale.
· Des examens dentaires réguliers sont donc conseillés pendant les traitements à long terme.
· Les médicaments anticholinergiques doivent être utilisés avec prudence chez les patients présentant une hernie hiatale/un reflux gastro-oesophagien et/ou qui prennent en même temps des médicaments (tels que les bisphosphonates) qui peuvent provoquer ou exacerber une oesophagite, associée à une oesophagite par reflux.
Dépendance
· Lorsque l'oxybutynine est utilisée dans un environnement où les températures sont élevées, ceci peut conduire à un épuisement dû à la chaleur provoqué par une diminution de la sudation.
Avertissement concernant les excipients
Ce médicament est déconseillé chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares).
Population pédiatrique
Enfants de moins de 5 ans
L'utilisation de l'oxybutynine chez les enfants de moins de 5 ans n'est pas recommandée ; il n'a pas été établi si l'oxybutynine peut être utilisée sans danger dans ce groupe d'âge.
Les données concernant l'utilisation d'oxybutynine chez les enfants souffrant d'énurésie nocturne monosymptomatique (non liée à une hyperactivité du détrusor) sont limitées.
Enfants à partir de 5 ans et jeunes jusqu'à 18 ans
Chez les enfants de plus de cinq ans, l'oxybutynine doit être utilisé avec prudence, ceux-ci pouvant se révéler plus sensibles aux effets du médicament, en particulier les réactions indésirables du SNC et psychiatriques.
Dans des essais cliniques incluant plus de 3000 patients exposés au chlorhydrate d'oxybutynine, les effets indésirables provenaient principalement des effets anticholinergiques de l'oxybutynine. Un assèchement buccal était l'effet indésirable le plus communément observé.
La fréquence des effets indésirables est basée sur les données d'innocuité des études cliniques avec le chlorhydrate d'oxybutynine 2,5 mg et 5 mg, et l'expérience acquise après la commercialisation du médicament.
Les événements indésirables ont été classées par systèmes d'organes et par fréquences lorsque c'est possible, comme suit : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 et <1/10), peu fréquent (≥ 1/1000 et <1/100), rare (≥ 1/10 000 et <1/1000), très rare (<1/10 000), indéterminé (ne peut être estimé sur la base des données disponibles).
Les effets indésirables suivants (marqués d'un astérisque *), qui n'ont pas été observés dans les essais cliniques mais rapportés après la commercialisation du médicament, ont été classés dans la fréquence « rare/indeterminé ».
Systèmes d'organes | Très fréquent | Fréquent | Peu fréquent | Rare | Indéterminé |
Infections et infestations |
|
|
|
|
Infections des voies urinaires |
Affections du système immunitaire |
|
|
|
|
Hypersensibilité |
Affections psychiatriques |
|
Confusion |
|
Agitation*, désorientation, difficultés de concentration, excitation. | Agitation anxiété, hallucinations, cauchemars, paranoïa, troubles cognitifs chez les patients âgés, symptômes de dépression, dépendance (chez les patients ayant des antécédents de de toxicomanie) |
Affections du système nerveux | Maux de tête, étourdissements, somnolence /fatigue, |
|
Assoupissement | Convulsions, dysfonctionnement cognitif | |
Affections oculaires |
|
Diminution de la production de larmes / yeux secs | Hypersensibilité à la lumière |
|
Vision trouble, mydriase, glaucome par fermeture de l'angle, tension oculaire élevée |
|
|
||||
|
|||||
Affections cardiaques |
|
Palpitations |
|
|
Tachycardie, arythmies cardiaques |
Affections vasculaires | Rougeur du visage (peut être plus marquée chez les enfants) |
|
|
|
|
Affections gastro- intestinales | Assèchement buccal, constipation, nausées | Dyspepsie diarrhée, vomissements | Gêne / douleurs abdominales, douleurs, anorexie, diminution de l'appétit, dysphagie | Reflux gastro- oesophagien, pseudo-obstruction chez les patients à risque (personnes âgées ou patients souffrant de constipation et traités avec d'autres médicaments qui diminuent la motilité intestinale) | |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Diminution de la sudation / assèchement de la peau | Phototoxicité | Urticaire et angio-oedème, réactions allergiques comme le rash cutané, l'hypohidrose | ||
Affections rénales et urinaires | Rétention urinaire |
|
|
||
Système reproductif et affections mammaires |
|
|
|
Dysfonctionnement érectile* |
|
Lésions, intoxications, et complications liées aux procédures |
|
|
|
Crise cardiaque |
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: https://signalement.social-sante.gouv.fr.
SURVEILLANCE DENTAIRE en cas de traitement à long terme.
SURVEILLANCE des effets anticholinergiques en particulier dans les premiers mois après l'instauration du traitement ou après une augmentation de la dose.
L'expérience est limitée sur l'utilisation de ce médicament chez les enfants de moins de 5 ans souffrant d'énurésie nocturne monosymptomatique (non liée à une hyperactivité du détrusor).
ARRETER LE TRAITEMENT ET CONTACTER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN ou les urgences
médicales en cas de réaction allergique (éruption sur la peau, urticaire,
oedème de Quincke avec un brusque gonflement du visage et du cou pouvant
entraîner une difficulté à respirer). PRUDENCE en cas de prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l'alcool
(somnolence).
CONTACTER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de vision floue, perte soudaine de la vision ou
douleur au niveau de l'oeil.
PREVENIR LE MEDECIN en cas de symptômes d'hallucination, agitation, confusion ou trouble du sommeil.
PRUDENCE en
cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (somnolence, vision
trouble).
Grossesse
Il n'existe pas de données suffisamment pertinentes concernant l'utilisation de l'oxybutynine chez la femme enceinte. Des études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité mineure sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité préclinique). Les études effectuées chez l'animal sont insuffisantes pour permettre de conclure sur les effets sur la grossesse, le développement embryonnaire/foetal, la parturition ou le développement postnatal (voir rubrique Données de sécurité préclinique). Le risque potentiel pour l'être humain n'est pas connu. L'oxybutynine ne doit pas être utilisé pendant la grossesse sauf en cas d'absolue nécessité.
Allaitement
Lorsque l'oxybutynine est utilisée pendant l'allaitement, une petite quantité est excrétée dans le lait maternel. Il n'est donc pas recommandé d'allaiter en cas de traitement par oxybutynine.
Fertilité
Il n'existe aucune donnée concernant les effets sur la fécondité chez l'homme. Des études sur les animaux ont montré une diminution de la fécondité chez les femelles (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
Effet renforcé par d'autres anticholinergiques
Il convient d'être prudent lors de l'administration d'autres agents anticholinergiques avec OXYBUTYNINE ACCORD, une potentialisation des effets anticholinergiques pouvant survenir. L'utilisation concomitante de ces médicaments peut aussi conduire à un état de confusion chez les personnes âgées.
L'activité anticholinergique de l'oxybutynine est augmentée par l'utilisation concomitante d'autres anticholinergiques ou de médicaments ayant une activité anticholinergique, tels que l'amantadine et d'autres médicaments antiparkinsoniens anticholinergiques (par ex., le bipéridène, la lévodopa), les antihistamines, les antipsychotiques (par ex., les phénothiazines, les butyrophénones, la clozapine), la quinidine, la digitale, les antidépresseurs tricycliques, l'atropine et les composés apparentés tels que les antispasmodiques atropiniques et le dipyridamole.
L'oxybutynine, comme médicament anticholinergique, peut antagoniser l'action de médicament prokinétique (ex. : métoclopramide et dompéridone).
L'utilisation concomitante d'un inhibiteur de la cholinestérase peut réduire l'efficacité de celui-ci.
Les patients devraient être informés que l'alcool peut accroitre la somnolence causée par les anticholinergiques comme l'oxybutynine (voir rubrique Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines).
Effet réduit dû à l'oxybutynine
En diminuant la motilité gastrique, OXYBUTYNINE ACCORD pourrait affecter l'absorption d'autres médicaments.
L'oxybutynine peut antagoniser les effets gastro-intestinaux du métoclopramide et de la dompéridone.
Atténuation des effets mutuels
L'oxybutynine est métabolisée par l'isoenzyme CYP 3A4 du cytochrome P 450. L'administration concomitante avec un inhibiteur du CYP 3A4 peut inhiber le métabolisme de l'oxybutynine et augmenter l'exposition à l'oxybutynine (ex. ketoconazole, itraconazole, érythromycine).
Autres interactions
Une sécheresse buccale peut entrainer une diminution de la dissolution des comprimés sublinguaux sous la langue. Il convient de recommander aux patients prenant des nitrates par voie sublinguale d'humidifier leur bouche avec leur langue ou avec un peu d'eau avant de prendre un comprimé sublingual.
Une interaction a été démontrée entre l'oxybutynine et l'itraconazole conduisant à multiplier par deux les taux plasmatiques d'oxybutynine mais à augmenter de seulement 10% les taux de métabolite actif. Ceci semble n'avoir qu'une significativité clinique mineure.
Posologie
La posologie doit être déterminée individuellement. Sauf indication contraire, les recommandations suivantes s'appliquent :
Adultes :
La dose initiale est de 2,5 mg trois fois par jour. Une posologie minimale efficace devra être ensuite utilisée.
La dose usuelle est de 5 mg deux ou trois fois par jour (10 et 15 mg par jour) et la dose maximale de 5 mg quatre fois par jour (la dose maximale est de 20 mg par jour).
Sujets âgés :
La demi-vie d'élimination est augmentée chez les sujets âgés. Ainsi, chez certains sujets à risque, une posologie de 2.5 mg deux fois par jour peut être suffisante.
Cette posologie peut être augmentée progressivement jusqu'à 5 mg deux fois par jour afin d'obtenir une réponse clinique, à condition que les effets indésirables sont bien tolérés.
Enfants (en-dessous de 5 ans) :
L'efficacité et la sécurité d'emploi du chlorhydrate d'oxybutynine chez les enfants âgés de moins de 5 ans n'a pas été établie. Aucune donnée n'est disponible.
Enfants (au-dessus de 5 ans) :
La posologie initiale est de 2,5 mg deux fois par jour. Une posologie minimale efficace devra ensuite être utilisée.
La posologie maximale sera établie en fonction du poids corporel (0,3 à 0,4 mg/kg/jour) comme suit :
Age | Posologie |
5-9 ans | 2,5 mg trois fois par jour |
9-12 ans | 5 mg deux fois par jour |
Plus de 12 ans | 5 mg trois fois par jour |
Mode d'administration
Voie orale.
Les comprimés sont avalés avec beaucoup de liquide (environ 1 verre d'eau), ce qui est également recommandé car les comprimés ont un goût désagréable.
La durée du traitement est déterminée par l'apparition des symptômes.
Durée de conservation :
2 ans.
Précautions particulières de conservation :À conserver à une température ne dépassant pas 30ºC.
À conserver dans l'emballage extérieur d'origine à l'abri de l'humidité.
Sans objet.
Les symptômes du surdosage d'oxybutynine peuvent se manifester par intensification des effets parasympatholytiques dans le système nerveux central :agitation, excitation, confusion, hallucinations, y compris un comportement psychotique, ataxie, perplexité, nervosité. Des modifications du système circulatoire (par exemple, sensation de chaleur, chute de la pression artérielle, étourdissements, insuffisance circulatoire, arythmie, tachycardie, rougeur du visage, insuffisance respiratoire, paralysie et coma.
Signes d'intoxication anticholinergique (par exemple mydriase, fièvre, peau rouge et chaude et muqueuses sèches).
Traitement en cas de surdosage grave :
1) Lavage gastrique immédiat et administration de charbon actif.
2) Dans les cas graves, administration d'une injection intraveineuse lente de physostigmine.
Adultes : 0,5 à 2,0 mg de physostigmine, par IV. Si nécessaire, l'administration de phytostigmine peut être répétée plusieurs fois jusqu'à une dose quotidienne de 5 mg.
Enfants : 30 µg de physostigmine /kg de poids corporel, par IV (si nécessaire, l'administration de physostigmine peut être répétée plusieurs fois jusqu'à une dose quotidienne de 2 mg.
La fièvre doit être traitée de manière symptomatique.
En cas d'agitation nerveuse ou d'excitation marquée, 10 mg de diazépam peuvent être injectés par voie intraveineuse. La tachycardie pourra être traitée par voie intraveineuse avec du propranolol. La rétention urinaire peut être soulagée par un cathétérisme de la vessie.
En cas de menace de paralysie de la musculature respiratoire, une ventilation artificielle est nécessaire..
Classe pharmacothérapeutique : Système génito-urinaire et hormones sexuelles - Médicaments contre la pollakiurie et l'incontinence urinaire - oxybutynine
Code ATC : G04 BD04.
Le chlorhydrate d'oxybutynine est une amine tertiaire synthétique ayant des effets anticholinergiques et spasmolytiques directs sur le muscle lisse, y compris celle de la vessie.
Efficacité clinique et sécurité
L'effet clinique se manifeste par une augmentation de la capacité vésicale urinaire dans une réduction de la fréquence des contractions incontrôlées du muscle détrusor instable (hyperactif) de la vessie. Les problèmes d'incontinence s'en trouvent réduits.
Absorption
L'oxybutynine est rapidement absorbé par le tractus gastro-intestinal à la suite de l'administration orale et n'est pas affecté par la prise d'aliments. L'effet de premier passage est élevé et moins de 10 % de la dose administrée atteint la circulation sous forme inchangée. Les concentrations plasmatiques ont atteint un maximum en 1 heure à 1 heure 30. D'importantes variations interindividuelles ont été observées.
Distribution
L'oxybutynine est largement distribué dans les tissus corporels après absorption systémique. Le volume de distribution est de 100 à 200 L.
Biotransformation
L'oxybutynine est métabolisé considérablement par le foie, principalement par le système enzymatique du cytochrome P450, et en particulier par le CYP3A4, que l'on trouve essentiellement dans le foie et la muqueuse gastrique. Les métabolites incluent l'acide phénylcyclohexylglycolique, qui est pharmacologiquement inactif, et la N-déséthyloxybutynine, qui est pharmacologiquement active
Elimination
L'oxybutynine est éliminé rapidement ; la demi-vie est de 2 à 3 heures.
L'oxybutynine est métabolisé considérablement dans le foie (voir ci-dessus), moins de 0,1 % de la dose administrée étant éliminée sous forme inchangée dans les urines. De même, moins de 0,1 % de la dose administrée est éliminée sous la forme du métabolite N-déséthyloxybutynine.
Sujets âgés
La biodisponibilité est plus élevée chez les patients âgés ; l'aire sous la courbe est de deux à quatre fois plus élevée après administration répétée et la demi-vie est de trois à cinq fois plus longue (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Certains effets indésirables (par exemple, sensation de tête légère, somnolence et vision floue) peuvent altérer la capacité de concentration et de réaction du patient et donc présenter un risque dans des situations où ces capacités sont particulièrement importantes (par exemple, conduite d'un véhicule, utilisation de machines ou réalisation d'activités dangereuses).
Les données précliniques issues des études de toxicité aiguë, de toxicité en administration répétée, de génotoxicité, de cancérogénèse et de toxicité locale n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme. Des effets indésirables ont été observés lors des études d'embryotoxicité chez le lapin.
À une concentration de 0,4 mg/kg/jour d'oxybutynine administrée par voie sous-cutanée, l'apparition d'anomalies d'organes est significativement augmentée, mais n'est observée qu'en présence de toxicité maternelle. Toutefois, étant donné l'absence de connaissances concernant le lien entre la toxicité maternelle et l'effet sur le développement, il n'est pas possible d'établir la pertinence de ces données chez l'homme.
Au cours de l'étude de fertilité chez le rat après administration par voie sous-cutanée, alors qu'aucun effet n'a été rapporté chez les mâles, une altération de la fécondité a été observée chez les femelles et une dose sans effet indésirable de 5 mg/kg a été identifiée.
Pas d'exigences particulières.
Liste II.
Remboursement en fonction de l'indication (JO du 23/12/2016) :
Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en
charge ou au remboursement par l'assurance maladie sont celles qui
figurent à l'autorisation de mise sur le marché à l'exception de l'indication suivante :
- Traitement de l’énurésie nocturne associée à une hyperactivité du détrusor chez l’enfant de plus de 5 ans.
Comprimé.
Comprimés non enrobés, blancs à blanc cassé, inodores, biconvexes, ronds, de 7,9 mm de diamètre, portant les inscriptions « B » et « R » de chaque côté de la barre de cassure sur une face et lisses sur l'autre.
Le comprimé peut être divisé en doses égales.
60 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).
Chlorhydrate d'oxybutynine....................................................................................................... 5 mg
Pour un comprimé sécable.
Excipient à effet notoire : 106,50 mg de lactose monohydraté par comprimé.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique Liste des excipients.
Cellulose en poudre, lactose monohydraté, talc, stéarate de magnésium (E572).